La transformation digitale de l’assurance : un secteur en pleine digitalisation

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La transformation digitale des entreprises touche de plus en plus de secteurs d’activités. La transformation digitale de l’assurance est en cours, favorisée par l’évolution de la réglementation et les innovations technologiques et d’usages.

Les nouveaux mots-clés et buzzwords comme « assurtech », « insurtech » ou « legaltech » apparus en France depuis 2015 en sont l’illustration.

L’impact du digital dans l’assurance

Le secteur des assurances, un marché porteur

Le marché de l’assurance représentait un chiffre d’affaires de 208 milliards d’euros en France en 2015 (+3,9 % vs 2014), le marché français de l’assurance se place ainsi au deuxième rang du marché européen et cinquième mondial.

La digitalisation du marché des assurances

Deux chiffres illustrent bien le contexte de ce secteur :

  • 44 % des décideurs du monde de l’assurance jugent que le niveau de maturité de leur entreprise pour le digital n’est pas encore assez élevé (source : Observatoire de la maturité digitale des assurances et des mutuelles).
  • 56 % des dirigeants d’assurance redoutent les nouveaux entrants sur différents pans de leur chaîne de valeur (source PwC).

Ces 2 chiffres montrant la prise de conscience des dirigeants expliquent que la transformation digitale de l’assurance est portée à 65 % par la direction générale (source Usine Digitale, 2016).

La digitalisation de l’assurance va avoir des impacts sur tous les services de l’entreprise et pas uniquement la communication et le marketing, mais également la distribution, la technique, les ressources humaines, l’actuariat….

Enfin, le domaine interne  de l’entreprise qui est jugé le plus impacté par la transformation digitale est la relation client. (source Usine Digitale, 2016)

Les acteurs historiques ont multiplié les actions ces dernières années

Les acteurs historiques ont mesuré la nécessité d’innover. Ainsi, la majorité  des grands assureurs (Covea, Allianz, Axa, Maif, Macif, Matmut…) ont créé ces dernières années des fonds d’investissements et incubateurs pour les startups.

Les assureurs sont conscients que la taille et l’organisation des grands groupes d’assurance ne favorisent pas l’agilité nécessaire à la créativité et l’innovation et qu’il vaut donc mieux externaliser une partie de l’innovation au travers des startups.

Parmi les startups financées, les domaines de prédilection sont le big data qui est un enjeu de plus en plus important pour les assureurs ainsi que les objets connectés (iOT) qui prennent une place croissante dans la maison connectée (domotique).

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Les leviers de la transformation digitale des assurances

Un contexte réglementaire changeant qui présente des opportunités

Cette transformation digitale du secteur de l’assurance est portée par un contexte réglementaire favorable à la désintermédiation.

En effet, le 24 novembre 2015, le parlement européen a voté la Directive « Distribution en assurances » (IDD 2 ou DIA 2) qui tend à offrir aux consommateurs les mêmes protections en phase de commercialisation, que le produit soit proposé par un intermédiaire indépendant des producteurs ou  directement par un producteur.

Les Etats membres de l’Union européenne doivent transposer la directive, d’harmonisation minimale, dans leur droit national avant le 23 février 2018.

Cette directive va également introduire de nouvelles règles de transparence vis à vis du client sur le mode (source et nature) de rémunération du distributeur.

Des innovations d’usages permises par de nouvelles technologies (Big data, Blockchain, robo-advisors, hyper-personnalisation…)

Une des évolutions les plus visibles de ces innovations technologiques dans le domaine de l’assurance concerne la souscription en ligne.

En 2016, 53 % des acteurs offraient la possibilité d’une contractualisation entièrement en ligne incluant la signature électronique (source Siltéa).

De plus, ce nouveau canal de commercialisation ne cesse de représenter une part croissante des ventes pour les assureurs. Ainsi, la souscription d’assurance en ligne est passé de 3 % des ventes en 2012 à 8 % prévue en 2016 (source : Accenture).

Ces évolutions réglementaires et technologiques favorisent donc l’innovation et l’apparition de nouveaux acteurs (Fintech, Insurtech, Legaltech), qui profitent de ces changements technologiques et réglementaires.

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